L’économie mondiale et l’épargnant: de guerre en guerre!

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La crise de 1929 est restée dans les annales des exécutions pures et simples de l'épargne des générations de l'époque. L'économie aussi ne s'en relèvera que plusieurs années plus tard.

Ben BERNANKE, l'économiste de Princeton, racontera cette atrocité dans sa thèse de recherche et critiquera la banque centrale qui, craignant l'inflation, a hésité d'appuyer sur le bouton de la planche à billet pour sauver le monde.

En 2008, la crise financière des subprimes (ou des produits toxiques!) a, encore une fois, emporté avec elle le "hard-earned money" de milliers de personnes. Le gouvernement américain réagira en imposant de nouvelles lois de protection des épargnants (Dodd Frank) et abandonnera au passage "quelques" banques comme Lehman Brothers, insouciantes d'une épargne qui n'est pas la leurs (or as the saying goes: In the history of the world, no one has ever washed a rented car.).

Pour relancer l’économie, Ben BERNANKE, cette fois président de la FED, n'hésitera pas de faire fonctionner la planche à billet à plein régime. Depuis, les marchés boursiers ont repris leur souffle enregistrant une montée soutenue de leurs indices, en l'absence d'alternative "sérieuse" d'épargne.

D'une part, les taux d'intérêt des bons de trésor avoisinent les taux d'inflation. D'autre part, l'or, la valeur refuge, Warren BUFFET le décrit ainsi: "Gold gets dug out of the ground in Africa, or someplace. Then we melt it down, dig another hole, bury it again and pay people to stand around guarding it. It has no utility . Anyone watching from Mars would be scratching their head."

L'économie, la réelle, n'a pas pu reprendre son souffle à cause du ralentissement de l'usine chinoise. Les déficits budgétaires se sont creusés et les gouvernements les ont financés avec plus.... d'endettement.

A fin 2019, la dette mondiale (publique et privée) dépasse le cap de 250 milles milliards de dollars (Les États Unis, la Chine et le Japon y sont pour plus de la moitié). Cette dette, rapportée au PIB mondiale, atteint ainsi 230%*!!. Les économistes reposent la question éternelle. Est-ce soutenable? les taux d'intérêts répondront...

À ce portrait s'est invitée la pandémie du Coronavirus. Cette dernière mets "Pause" à cette économie surendettée, rappelle des millions d'actifs aux bataillons des chômeurs (plus de trois millions rien qu'aux États Unis) et menace les économies du monde d'effondrement.

Au dernier front, Les gouvernements du G20, ayant vidé chacun son bazooka monétaire, se réunissent en mode "social distancing" et allouent cinq milles milliards de dollars (astronomique, litteraly!) pour éviter le pire.

Au milieu, les entreprises, fragilisées ou au bord de la faillite (Deutshbank, Citibank, Air France,..), crient aussi aux renforts. Les taxpayers (qui restent!), retrouvant la mémoire de 2008, ne veulent plus aider et les hedges funds (les missionnaires!) s'activent pour attaquer.

Au premier front, les épargnants, souffrant de la chute des cours boursiers leur rappelant celle de 1929 (pire que celle de la deuxième guerre mondiale!), soulèvent difficilement la tête à l'écoute des renforts de leurs gouvernements et cherchent refuge chez le chef suprême, le cash, le dollar américain.

Les épargnants toujours au premier front, hier, aujourd'hui et....demain?

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