Le monde, en territoire négatif.
Le deuxième cycle de "Slowbalization" est désormais en cours. L'OMC prévoit le déclin du commerce mondial entre 13 % et 32% en 2020, plus que le déclin du GDP mondial lui-même. La pandémie de 2020 n'est que le symptôme d'un monde en colère, tombé malade.
Plus que les taux d’intérêt négatifs, les salaires négatifs, le pétrole négatif, le monde est désormais en territoire négatif; et il est surtout, encore une fois, sans Chef.
Le coronavirus, en casting des acteurs de demain.
Les pays en développement, jouant le rôle de figurants, percevront prêts et aides du FMI, de la banque mondiale, et bénéficieront d'allègement de leurs dettes. Pour avancer vers d'autres rôles, ces pays doivent investir dans leur formation. Les grands acteurs, aussi, ont intérêt à partager leur savoir-faire, s'ils ne veulent pas recevoir plus de figurants...migrants.
Le coronavirus, pas la grande dépression !
D'autres pays, ont levé très tôt le pied sur les mesures de soutien de leurs économies, augmenté les taxes, réduit les budgets d'investissement, voulant récupérer le plutôt possible les recettes perdues, choisissant l'austérité. Ils n'ont pas lu "The Paradox of thrift" de Keynes. Ces pays ont retrouvé, depuis et à ce jour, la grande dépression de 1929.
Aujourd’hui, rappelons-nous surtout que: "When you are in a hole, the first thing you're expected to do is stop digging."
Le coronavirus, ou le retour de l'homme.
En effet, il s’agit dès à présent d'évaluer les vulnérabilités constatées (les hommes !), de réévaluer les priorités des politiques publiques (les hommes !), bref, guider les "nouveaux" modèles de développement des pays (autour des hommes !).
L’économie mondiale et l’épargnant: de guerre en guerre!
Au premier front, les épargnants, souffrant de la chute des cours boursiers leur rappelant celle de 1929 (pire que celle de la deuxième guerre mondiale!), soulèvent difficilement la tête à l'écoute des renforts de leurs gouvernements et cherchent refuge chez le chef suprême, le cash, le dollar américain.
Les épargnants toujours au premier front, hier, aujourd'hui et....demain?
Guerre commerciale, Coronavirus, récession…d’où faut-il commencer?
Pour des pays comme le Maroc, cela dépendra de la relance économique mondiale (toujours!) et de la redistribution des richesses (pas le fruit économique!) sur une population plus vaste.